Village de lento : une vue à couper le souffle
Lento est un charmant petit village qui offre un panorama à couper le souffle, un patrimoine préservé et des activités de pleine nature !
La Commune de Lento étend son territoire depuis le massif de Tenda (au sud), sur la rive gauche du Golo jusqu’aux crêtes dont les plus hauts sommets présents sur le territoire sont le Mont Reghja di Pozzo (1469m) et le Mont Sant Anghjulu (1389m). Depuis ces sommets on peut admirer le golfe de Saint Florent avec une vue imprenable sur le Nebbiu !
Lento : Échos d'Authenticité au Cœur des Montagnes Corses
Le village atteste d’une occupation humaine ancienne. Les traces de l’occupation romane sont marquées, par la chapelle romane San Cervone située sur les hauteurs du village datant du 12e-13e siècle ou encore la chapelle San Cipriano située en contrebas du village.
Durant le moyen-âge et jusqu’au XIIème siècle, la communauté de Lento est dirigée par les Amondaschi, seigneurs dominant un vaste territoire de l’île.
À partir du XIIème siècle les territoires sont administrés par Pise et les seigneurs Bagnaia. En 1520, la commune de Lento fait partie de la piève de Bigorno et est référencée comme lieux habités. Certains bâtis du village, présentent d’ailleurs des linteaux gravés avec des datations du XVIème siècle.
En effet, le village fut en partie brûlé en 1565 par le gouverneur et administrateur génois, Doria. Il mène une expédition punitive contre le soulèvement populaire. Lento sera également le théâtre des batailles qui opposeront l’armée corse de Pascal Paoli aux armées françaises pour la conquête de l’île. En effet, le 07 mai 1769, les troupes françaises, investirent le village et y établirent leur quartier général, avant de livrer combat. Par conséquent il remporte la bataille de Ponte Novu le 08 mai 1769.
LE SAVIEZ-VOUS
Très longtemps point de passage obligé pour la conquête ou la maîtrise de la CORSE en même temps que lieu d’affrontement choisi par les communautés de la CASTAGNICCIA pour éviter que la guerre ne se déroule chez elles et ne desserve la prospérité de leurs villages, la communauté de LENTO a subi les méfaits de nombreux conflits et sa population s’en est toujours ressentie.
SANTA MARIA MADDALENA
L’Eglise de Santa Maria Maddalena de Lento a des origines anciennes, probablement au Xème siècle ; reconstruite à une date inconnue, elle est mentionnée en 1580
Durant les XVIIème et XVIIIème siècles, l’édifice a subi des modifications qui en bouleversa le caractère primitif duquel il ne reste que peu de traces.
Actuellement la façade, avec ses pilastres, ses niches et son tympan triangulaire présente de beaux ornements. Le haut clocher qui s’élève sur trois étages n’a subi que peu de modifications et a, en particulier, conservé des éléments gothiques, comme la fenêtre du second étage.
A l’intérieur on pourra admirer les quatre chapelles latérales, chacune ayant un autel dédiées respectivement à la MADONE DU ROSAIRE, à la MADONE DES GRACES, à la MADONE DE SEPT DOULEURS et au SACRE CŒUR.
La voûte centrale est peinte en trompe l’œil d’un décor monumental représentant la Vierge et Sainte Marie Madeleine en gloire, datant du XIXème siècle, attribué à Paul Mathieu NOVELLINI, natif de Lento. Un tableau représentant Sainte Lucie et Sainte Marie Madeleine aux pieds de la vierge Marie, est également dû au peintre Paul Mathieu NOVELLINI. Ce peintre fut l’un des plus talentueux de sa génération en Corse, et fut l’élève outre de Luiggi BRUNETTI, de Charles GLEYRE à Paris. Il peignit de nombreuses toiles entre 1865 et 1913.
Trois œuvres majeures situées dans l’église de Santa Maria Maddalena ont été exécutées aux alentours de 1784 : le maître autel et son retable, l’autel latéral du Santissimo Sacramento et la chaire, sur laquelle la date est peinte. On peut également ajouter à cette liste le décor de l’intrados de l’arc de la chapelle dédiée à l’Annunziata.
Fête avec procession le 22 juillet.